L’équipe

Dre Pascale Brillon, Psychologue et Directrice
Le Laboratoire de recherche Trauma et Résilience est dirigé par la psychologue clinicienne et professeure-chercheure Pascale Brillon, Ph.D. bien connue dans le domaine du deuil traumatique et du stress post-traumatique. Elle est l’auteure de quatre livres: Un guide à l’intention des thérapeutes: « Comment aider les victimes souffrant de stress post-traumatique« , un ouvrage à l’intention des victimes :  « Se relever d’un traumatisme« , un livre à l’intention des endeuillés ayant perdu leur être cher dans des circonstances tragiques : « Quand la mort est traumatique » (tous trois Bestsellers) et un dernier, paru récemment, « Entretenir ma vitalité d’aidant » à l’intention des professionnels oeuvrant dans des domaines d’aide. Dre Brillon, psychologue, a été invitée à partager son expertise lors de nombreuses commissions d’affaires publiques  (par ex: la Commission Parlementaire sur les Anciens Combattants du Sénat Canadien, la Commission d’Enquête sur le Viaduc de la Concorde, la Journée « Journalisme en situation de crise » de la Société Radio-Canada) et est rédactrice en chef de la revue Science et Comportement. En 2010, elle reçu la mention de Diplômée Émérite pour sa « contribution exemplaire à la psychologie » par l’Université du Québec à Montréal et a donné une formation à titre de MasterClinician à l’International Society for Traumatic Stress Studies. En 2013, elle a été nommée Professionnelle Émérite de l’Hôpital du Sacré-Cœur pour « contribution au rayonnement universitaire de l’Hôpital ». Depuis 25 ans, elle a donné de multiples formations à des intervenants travaillant auprès de populations agressées, traumatisées, démunies, (tel que le personnel devant rencontrer les Orphelins de Duplessis, les intervenants des réserves autochtones, les intervenants des organismes d’Aide aux victimes, ou les psychologues des Forces Armées canadiennes) et ce, tant au Québec que dans toute la francophonie. Enfin, elle a publié près de 23 articles scientifiques sur la question post-traumatique au cours des dernières années.

Adresse électronique : brillon.pascale@uqam.ca


Michelle Dewar (psychologue Psy/Ph.D) a maintenant terminé son doctorat en psychologie. Elle s’intéresse aux expériences traumatiques, aux troubles liés au trauma, à l’anxiété, à la coopération internationale et à la violence.Sa thèse, co-supervisée par Dre Pascale Brillon et Dre Alison Paradis, a examiné si les blessures morales vécues par les travailleurs humanitaires contribuent à leur détresse psychologique et si l’intensité de cette détresse est modulée par le soutien social offert par leurs proches. Elle est actuellement psychologue clinicienne en psychologie de la santé à l’Hôpital Monfort, chercheure à l’Institut du Savoir Montfort et professeure adjointe à l’école de psychologie de l’Université d’Ottawa. Ses intérêts de recherche portent sur l’adaptation psychologique aux expériences stressantes et traumatiques (p. ex., blessure morale), sur le bien-être de travailleurs à risque, ainsi que sur le développement d’interventions psychologiques et de psychothérapies novatrices. Dre Dewar s’intéresse à la vulgarisation scientifique et l’augmentation de l’accessibilité des soins psychologiques francophones.

Myriam Tanguay-Sela (candidate au D.Psy/Ph.D) détient un baccalauréat en sciences cognitives de l’Université McGill. Sa thèse doctorale porte sur la détresse et le bien-être chez les endeuillés par homicide et par mort naturelle. Elle a oeuvré au sein de plusieurs laboratoires de recherche en neurosciences et en psychologie. À l’Université McGill, elle a effectué une thèse d’honneur sur la cytoarchitecture quantitative du lobe frontal chez les primates dans le laboratoire du Dr Michael Petrides. Elle a collaboré à un projet de recherche à la Columbia University sur les mécanismes du stress post-traumatique dans un modèle de souris sous la direction du Dr Eric Kandel (prix Nobel de médecine, 2000). À l’Université de Montréal, elle a étudié la neurocognition de la musique avec la Dre Isabelle Peretz et le trouble d’anxiété généralisée chez les aînés avec le Dr Sébastien Grenier. Myriam a également collaboré à la création de la startup montréalaise Aifred Health. Elle y a été la première coordonnatrice des essais d’un outil d’aide à la décision clinique pour la dépression qui utilise l’intelligence artificielle et y travaille toujours à titre de chercheuse.

Olivier Lépine (candidat au D.Psy/Ph.D) a obtenu un baccalauréat en psychologie de l’Université du Québec à Montréal pendant lequel il a complété une thèse de spécialisation en psychologie sociale. Sous la supervision de Dre Pascale Brillon, il poursuit présentement ses études au doctorat à l’Université du Québec à Montréal dans le profil recherche et intervention. Ses intérêts de recherche portent notamment sur les troubles dépressifs et le trouble de stress posttraumatique (TSPT) chez la population masculine gaie et hétérosexuelle. Sa thèse doctorale portera sur les facteurs sociocognitifs post-agression du développement et du maintien de la détresse post-agression chez les hommes gais en comparatif aux hommes hétérosexuels. Il s’intéresse particulièrement à l’impact du soutien social et aux biais d’attributions chez cette population. Il souhaite pouvoir participer à l’avancement des connaissances sur ce trouble afin de permettre l’élaboration de meilleures stratégies d’interventions auprès de cette population.

Élie Côté est candidate au doctorat en psychologie clinique (Ph.D/D.Psy) à l’Université de Montréal sous la supervision de Dre Mireille Cyr et Dre Pascale Brillon. Son projet doctoral porte sur l’effet des chiens de soutien émotionnel sur les manifestations de stress et de résistance des enfants lors de l’entrevue d’enquête policière pour dévoiler une agression sexuelle. Élie détient un baccalauréat en psychologie de l’UQAM durant lequel elle a acquis de l’expérience en recherche en oeuvrant au sein de différents laboratoires: le Centre de recherche interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles, la Chaire de recherche du Canada sur les traumas interpersonnels et la résilience, le Laboratoire d’études sur le développement social des enfants et des adolescents et le Laboratoire de recherche sur la résilience sociale. Ses intérêts de recherche sont axés sur le développement des enfants et des adolescents et l’effet d’événements stressants sur leur trajectoire de vie. Elle s’intéresse à l’adversité sous plusieurs formes (stress, épisode dépressif, trauma, maltraitance, négligence), ainsi qu’aux entrevues d’enquête effectuées auprès des enfants soupçonnés d’avoir vécu une agression sexuelle.

Justine Richard-Lesage (candidate au D.Psy) détient un baccalauréat en neuroscience cognitive de l’Université de Montréal. Elle poursuit actuellement son parcours universitaire à l’Université du Québec à Montréal sous la supervision de Dre Pascale Brillon. Son essai doctoral porte sur les effets des facteurs socio-démographiques sur la relation entre la cognition et les symptômes de trouble de stress post-traumatique chez des personnes qui en sont atteintes. Au cours des dernières années, elle a travaillé sur divers projets portant sur le sommeil, la santé mentale et le trouble du spectre de l’autisme au sein du Laboratoire de sommeil du Dr Roger Godbout. Elle a par ailleurs été bénévole à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas auprès de personnes atteintes de troubles psychotiques. Ses intérêts portent principalement sur le trouble de stress post-traumatique, les troubles psychotiques, la cognition ainsi que les troubles de personnalité.  

Sarah Lebel (candidate au D.Psy/Ph.D) détient un baccalauréat en psychologie de l’Université du Québec à Montréal dans le cadre duquel elle a complété une thèse de spécialisation. Elle poursuit actuellement un doctorat en psychologie à cette même université sous la direction de Dre Pascale Brillon. Ses intérêts de recherche portent sur les expériences traumatiques ainsi que les troubles liés à ces expériences chez les endeuillés. Sa thèse doctorale portera sur la relation entre les réactions de détresse des endeuillés ayant perdu un proche par homicide et les expériences vécues par ces endeuillés au sein du système de justice criminelle.

Alexandra Therond (étudiante au D.Psy/Ph.D) détient un baccalauréat en psychologie de l’Université Concordia et une maitrise en psychologie de l’Université Carleton. Sa thèse doctorale porte sur l’évaluation des déficits cognitifs chez les individus atteints du trouble de stress post-traumatique et le développement d’une intervention de remédiation cognitive pour ce trouble. Au cours des cinq dernières années, elle a travaillé dans de nombreux établissements renommés tels que l’Hôpital Royal de Santé Mentale Ottawa (ROMHC), l’Hôpital Général de Toronto (TGH) et le Centre de Toxicomanie et de Santé Mentale (CAMH) où elle a reçu une formation approfondie sur les évaluations et interventions neurocognitives pour les individus atteints de troubles psychiatriques.

Vanessa McGrory (candidate D.Psy/Ph.D) détient un baccalauréat en Psychologie de l’Université McGill. Sous la supervision de Dre Pascale Brillon et Dr Martin Lepage, elle poursuit actuellement ses études doctorales à l’Université du Québec à Montréal. Ses intérêts de recherche entrelacent à la fois les domaines du trouble de stress post-traumatique, et de la psychose. Elle travaille depuis plusieurs années auprès de patients atteints de schizophrénie et de psychose, au centre de recherche Douglas; et a exploré la relation entre les biais cognitifs et la cohérence dans le langage dans le spectre de la schizophrénie, sous la direction de Dr Martin Lepage pour sa thèse de baccalauréat. Dans le contexte de sa recherche doctorale, elle s’intéresse particulièrement aux les trajectoires de rétablissement à long terme dans les populations ayant vécu un épisode psychotique, avec la présence ou non d’un historique traumatique dans l’optique d’identifier les obstacles au rétablissement afin de les convertir en cibles thérapeutiques.

Laurie Nadeau (candidate au D.Psy/Ph.D) détient un baccalauréat en psychologie de l’Université de Montréal dans le cadre duquel elle a complété une thèse de spécialisation sous la supervision de Dr Lionel Cailhol. Elle a acquis de l’expérience en recherche au CHU Sainte-Justine (Centre de Psycho-Oncologie, Laboratoire Famille Adversité et Bien-être), ainsi qu’à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Sa thèse porte sur les professionnels de santé mentale et physique en oncologie pédiatrique au CHU Sainte-Justine. Co-supervisée par Dre Pascale Brillon et Dr Serge Sultan, elle s’intéresse à la fatigue de compassion, au trauma vicariant, ainsi qu’aux stratégies favorisant le bien-être de ces professionnels.